dimanche 28 septembre 2014

Rouffach et la plaine d'Alsace



A l’affût de ma proie, je suis chasseur solitaire. Camouflé par la vigne, les yeux cernés par la nuit, je la guette. Elle se terre derrière la Forêt-Noire. Bientôt arrive l’instant fugace où la bête fauve jette un œil par-dessus la montagne. Elle avance ses rayons timides vers les cheminées de la ville. Elle vient rôder jusque dans les faubourgs de Rouffach. L’obturateur frémit avec délectation. La fugace splendeur est enfermée dans la petite boite.

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