mardi 28 mai 2013

Guebwiller, l'hôtel de ville


Aujourd’hui, je vous propose une halte à Guebwiller avec cette photo de l’actuel Hôtel de Ville sous un magnifique ciel bleu. C’est un riche drapier qui fit construire en 1514, à une époque probablement très prospère, cette belle maison bourgeoise agrémentée d’un oriel à cinq faces. Bonne journée à vous.

vendredi 24 mai 2013

Wissembourg, le cloître



L’abbaye de Wissembourg a des origines très anciennes puisque sa création est antérieure à l’an 661. Richement dotée et bénéficiant de privilèges importants, elle a été une des plus opulentes abbayes du Saint-Empire romain germanique. Nombreux furent les empereurs romains depuis Dagobert II à confirmer les chartes et à accorder de vastes terres et nouveaux privilèges à l’abbaye. Une école fut fondée à la demande de Charlemagne et c’est à ce couvent et à celui de Saint-Gall qu’appartient la gloire d’avoir cultivé en premier la littérature allemande. Son influence était grande et pas moins de onze évêques de Spire furent issus des rangs des Bénédictins de Wissembourg, d’autres occupèrent les sièges épiscopaux de Mayence, Worms, Magdebourg… Ce sont les abbés de Wissembourg qui fortifièrent la ville et construisirent quatre châteaux forts pour protéger la cité alsacienne. Au sommet de sa puissance, l’abbé portait le titre de prince-abbé et siégeait à la diète d’empire. La photo montre le cloître inachevé de l’abbaye, dont le mur de droite est mitoyen à l’abbatiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

samedi 11 mai 2013

Ammerschwihr, la Porte Haute


L’Oberthor, ou la Porte haute d’Ammerschwihr. La ferme royale du IXe siècle se transforme progressivement en village, puis en ville à partir du XIVe siècle. C’est de cette époque que date l’enceinte avec ses trois portes et leur intéressante particularité. Chacune des portes relève alors de la responsabilité d’une seigneurie différente. La première dépend du représentant de l’empereur, la seconde des Rappolstein et la dernière des Holandsberg. Le village souffre énormément des combats de la poche de Colmar en 1945. Bombardé successivement par les Américains, les Français et les Allemands, le village est détruit à 85% et une bonne partie du patrimoine historique disparaît, notamment son hôtel de ville du XVIe siècle dont il ne reste plus que des vestiges.

vendredi 10 mai 2013

Andlau, l'église romane


Même si l’église actuelle d’Andlau date principalement du XVIIIe siècle, elle conserve néanmoins quelques intéressantes parties romanes. Il faut rappeler que l’édifice initial élevé à partir de l’an 880 par Richarde, la femme répudiée de l’empereur d’Occident, Charles III, a été détruit par un incendie vers 1045. Lors de son passage en Alsace, en 1049, le pape Léon IX a canonisé Richarde d’Andlau et a ordonné le transfert des cendres de la sainte en l’église à ce moment encore en reconstruction. En 1160, on a déploré un nouvel incendie, et il ne reste de cette étape que la crypte, le tombeau et le magnifique portail qui retient inévitablement l’attention du visiteur. Ce portail est l’un des fleurons de l’art roman en Alsace et la beauté de ses bas-reliefs m’a subjugué. Le tympan présente un Christ remettant une clé, qui pourrait bien être celle du paradis vu sa grande taille, à saint Pierre et un livre à saint Paul. Les bas-reliefs du linteau racontent en cinq scènes l’histoire d’Adam et Ève. Les montants latéraux, c'est-à-dire le jambage, comportent un empilage de niches avec des couples de donateurs. 

On peut bien sûr se demander pourquoi les églises étaient tellement vulnérables aux incendies. La raison est que les plafonds étaient construits avec des charpentes en bois, et ce n’est qu’à partir de la fin du XIIe siècle qu’on remplacé progressivement le bois par la pierre avec des voûtes sur croisées d’ogives. Peut-être une demande insistante des assureurs de l’époque...

jeudi 9 mai 2013

Andlau, la rivière


L’Andlau, petit rivière venant du Hohwald, a donné son nom à la ville. Elle trouve sa source au Champ du feu, se transforme en cascade au-dessus du Hohwald, traverse Andlau (photo) et termine sa course dans l’Ill.

mercredi 8 mai 2013

Andlau, l'église romane


La Basilique d’Andlau possède une partie romane du XIIe siècle. Alors que j’examinais les lieux, j’ai remarqué une belle lumière passant un vitrail et illuminant une sculpture en bois de saint Antoine de Padoue…

samedi 4 mai 2013

Andlau


Une insolite sculpture de grès représentant un moine bedonnant portant un tonnelet surplombe la cité d’Andlau, au lieu-dit du Moenchberg, qui donne l'un des plus célèbres grands crus d'Alsace. Moenchberg signifie d’ailleurs montagne des moines. La sculpture veut sans doute rappeler qu’Andlau doit son existence à l’abbaye bénédictine. Celle-ci est fondée en 880 par Richarde de Souabe, l’épouse de l’empereur Charles III, dit le Gros. L’empereur souffre d’impuissance et cède à des crises de folie. Il finit par accuser sa femme d’adultère. Richarde est soumise à l’ordalie, le jugement de Dieu, et endure le supplice de la main sur les charbons ardents sans souffrance apparente. Elle est tout de même répudiée et se retire à Andlau.

vendredi 3 mai 2013

Dieffenthal à l'heure du coucher du soleil


Sur la route du vin, peu avant le coucher du soleil, la silhouette du clocheton de l’église de Dieffenthal se découpe dans le ciel. Au loin, on aperçoit le château du Haut-Koenigsbourg.

jeudi 2 mai 2013

Colmar, la maison Pfister (2)

Et si nous nous rapprochions un peu plus de la maison Pfister ? Située à l’angle de la rue des Marchands et de la rue Mercière, il est impossible de rater l’édifice, l’un des plus beaux de la ville sinon le plus élégant. Il faut dire que Ludwig Scherer, un fortuné chapelier originaire de Besançon, a mis les moyens pour construire vers 1537 cette superbe bâtisse avec son oriel à deux étages, ses balcons à encorbellement et ses magnifiques fresques représentant les empereurs du Saint-Empire romain germanique et diverses allégories bibliques. Le nom de maison Pfister vient d’un des propriétaires successifs qui possédait le bien au XIXe siècle.

mercredi 1 mai 2013

Colmar, la maison Pfister (1)


Tiens donc ! Cet endroit ne vous est-il pas familier ? Il s’agit bien sûr de la rue des Marchands à Colmar. Heureuse surprise ! Les échafaudages qui enserraient la maison Pfister depuis des mois ont enfin disparu, le joyau du XVIe siècle se redécouvre après d’importants travaux de rénovation.